En route pour ATHENES ....

Pour notre première journée de visite, nous avons pris la route d'Athènes.

Arrivés dans cette grande capitale européenne qui compte pas moins de 5,5 millions d'habitants, nous avons débutés notre journée sur le thème de l'olympisme et du sport en visitant le stade Panathénaïque.

La construction du Stade Panathénaïque a débuté au IXème siècle et s’est achevée au IVème siècle avant JC.

Dans ce lieu le soldat Philipede a annoncé « Niké » c'est-à-dire la victoire contre les turcs lors de la bataille de Marathon située à 42,195 kilomètres d’Athènes (d’où la longueur de la course actuelle du marathon), de cet épisode un équipementier sportif américain a tiré sa marque.

Au mois de juillet, les grecs célèbrent la déesse Athéna par une procession qui commence au stade et se termine à l’Acropole, c’est pourquoi on le considère comme la porte de la ville.

Le stade, qui a une capacité de 69000 personnes a été restauré grâce au travail de deux personnes, l’architecte grec Avesos et le français Pierre de Coubertin. Ce dernier a permis l’organisation des premiers jeux olympiques de l’ère moderne renouant avec la tradition antique en 1896.

Il n’est pas logique de visiter Athènes sans passer par le Parthénon (signifie «  maison de la vierge »). Il se situe sur  l’Acropole ( Acro polis = qui se situe au point le plus haut de la ville ).

L’Acropole fait 150 m de haut et 300 m de large. Le Parthénon(le grand temple), lui, se trouve avec le temple Erechthéion (le petit temple) et le temple des Cariatides.

Si les deux monuments consacrés à Poséidon et Athéna sont côte à côte c’est parce que ces deux divinités se sont battues pour être  le dieu principal d’Athènes. D’après la mythologie Grecque les citoyens d’Athènes devaient choisir leur dieu. Pour les convaincre, Poséidon a fait apparaitre un cheval blanc et  de l’eau salée, symbole de la guerre alors qu’Athéna leur a offert un olivier, signe de paix. Ce qui décida les citoyens Athéniens à la désigner. Cet olivier se situe à côté du temple Erechthéion, depuis deux siècles.

Quelques infos sur le Parthénon :

Le fronton du  Parthénon est soutenu par  8 piliers sur la largeur et 17 sur la longueur.

Il a été crée par Ictinos, un brillant architecte de l’époque. Cet homme a déduit et calculé  qu’avec un effet d’optique on pouvait faire une architecture parfaite.

Aussi les piliers paraissent parfaitement droits et pourtant ils sont légèrement inclinés vers l’intérieur.  Certains (dans les angles) ont un diamètre supérieur à celui des autres. L’ensemble parait en harmonie parfaite.

Les origines d’Athéna :

Elle est  née de l’union de Zeus et de sa maitresse, Métis. Héra, la femme de Zeus étant jalouse, celui-ci craint qu’elle ne s’en prenne à  sa fille,  aussi il la cache dans son crâne. Elle est donc née d’un homme et ceci explique pourquoi on l’appelle la vierge et qu’elle est représentée avec un hibou, symbole de la sagesse.

Elle naîtra  munie d’une armure et  d’un javelot. C’est pourquoi on la désignera aussi comme déesse de la guerre.

Apres la visite de l’acropole, nous avons déjeuné dans une taverne ou nous avons pu déguster un repas typique de la cuisine grecque.

En entrée : un feuilleté aux épinards « spanakopita », du tzatziki (yaourt au concombre et ail), du tarama et des haricots « géants » en sauce, avec une grande tranche de pain au sésame grillé à l’huile d’olive.

Plat principal : agneau du vigneron (= farci avec de la feta, de menthe, de la carotte, de l’aneth, du persil et entouré d’une feuille de vigne) accompagné de pommes de terre.

En dessert : yaourt grec et confiture de cerise.

Apres notre déjeuner, nous avons traversé l’ancienne agora ou nous avons pu visiter le temple de Vulcain.

Apres avoir pris toutes les précautions, nos moniteurs nous ont emmenés dans le centre ville  d’Athènes, nous avons pu poser sur la fontaine située sur la place de la constitution, théâtre des derniers événements, nous avions du mal à y croire tant l’endroit était tranquille et agréable.

Nous avons assisté à la relève de la garde devant le parlement. Ces soldats pour qui cette fonction reste un honneur sont habillés de manière traditionnelle : chaussures avec pompons noirs, jupe, et collant.

A la manière des gardes britanniques, ils gardent le bâtiment sans bouger, stoïques, sans aucunes émotions, malgré la foule et les personnes se faisant photographier à leurs côtés.

Ils y restent une heure puis la relève s’effectue, ils se déplacent lentement avec de grands mouvements de jambes.

Un spectacle qui, au premier abord peut être ridicule, mais reste très impressionnant du fait de leur coordination parfaite en faisant un ensemble très élégant.

Apres s’être désaltéré au Macdo, nous avons regagné le bus et rejoint notre hôtel. Une tres bonne journée, bien remplie avec un nouveau record de chaleur (33°).

Isabelle DAILLIER, Dorianne COSTANZA, Yvan BADEY et Victorien MOULLET.